Notes                                                                                                      

(1) Loi du 7 janvier 1796 - 17 Nivôse An IV.

(2) A Solagna, non loin de Primolano, le chef de brigade Lannes s'empare, avec tout juste une quarantaine de soldats, d'une colonne entière d'Autrichiens.

(3) A Arcole, deux hommes de la 4e demi-brigade sortent Bonaparte de sa mauvaise posture dans la boue. Selon Rigo (Op. cit.), il s'agit du caporal Pailhes et le grenadier Bayrou (ils entreront plus tard dans la Garde des Consuls). Mais, selon Fabry, il s'agirait du sergent des grenadiers du 2e bataillon, Boulet (d'ailleurs blessé à cette occasion) et du caporal Piallet, de la 3e compagnie du 2e bataillon. Ce sont ces derniers que l'on retrouve dans l'Histoire régimentaire etc.

(4) Blessé de huit coups de sabre dont cinq sur la tête, Saint-Cyr - un gascon de 26 ans - sera transporté, le soir, à l'hôpital de Brünn et se relèvera de ses blessures. Le 1er octobre 1806, il recevra la Croix de la Légion d'Honneur des mains de l'Empereur qui le nomme sous-lieutenant.

(5) Le frère du Tsar ramènera le drapeau du 1er bataillon du 4e de ligne à Saint-Pétersbourg où il s'en servira pour maintenir les rideaux de son lit ! L'Aigle se trouve encore, semble-t-il, au musée de l'Hermitage.

Après un moment de colère ("Ne deviez-vous pas tous mourir avant de perdre votre Aigle", dit-il le 24 décembre, lors d'une revue à Schönbrunn) et après enquête montrant l'héroïque défense des hommes chargés de la défense du drapeau, l'Empereur remplacera l'Aigle perdue par une nouvelle, le 21 novembre 1806.

(6) Quant à Bigarré, il sollicite une mutation pour pourvoir rejoindre Joseph Bonaparte lorsque celui-ci aura été fait roi de Naples. Le commandement du régiment est alors confié au colonel Boyeldieu.

(7) Le 4e de ligne perd ce jour-là, l'Aigle de son 2e bataillon, détruite par un boulet de canon.

(8) Nouvelle perte d'une Aigle - du 3e bataillon - dont les Autrichiens s'emparent.

(9) Jean-Baptiste Martial Materre (1772-1843), rescapé de la campagne de Russie : il a eu la jambe gauche gelée et atteinte de gangrène durant la retraite après la Bérézina. Il avait été envoyé au dépôt de Mayence. Nommé le 25 février, il ne prendra en fait son commandement que le 7 juillet.

(10) Mais sans participer à la bataille. Le 31 octobre, en effet, Victor écrit que l'état de son corps d'armée "le met hors d'état de rendre aucun service" (cité par Pierre Juhel, Hiver 1813 - Napoléon rejeté derrière le Rhin - Tradition Magazine, Hors-Série n° 18 - 2001.).